C’est l’ennui qui t’inspire
C’est l’espoir qui déçoit
C’est l’eau qui s’évapore
Et le jour qui décroît
C’est toujours l’un puis l’autre
Et déjà l’un dans l’autre
Ou les deux à la fois
C’est le pli qui résiste
Le vide qu’on remplit
L’anxiété qu’on liquide
Le vase qui déborde
Et le bruit qui rend sourd
C’est tout et son contraire
C’est ce qui vient qui part
C’est la couleur qui tache
Et la soif qu’on étanche
C’est le retardataire
Qu’on attend, qu’on espère
C’est le froid qui saisit
Le mouvement qui s’arrête
La lumière qui s'éteint
Le désir qu’on regrette
Les enfants qui t’inquiètent
Les amis qui trahissent
Les amours infidèles
Les erreurs qu’on pardonne
Les morceaux qu’on recolle
Les larmes qui consolent
Et les morts qu’on raconte
– Ce sont les fleurs qui fanent
Et les plaies qui guérissent
Hervé Gasser – janvier 2020
Je corrige: je n’avais vu que les quelques mots sous l’image et découvre le texte en entier.(Le coucou est très étourdi.) Il y a des jours où il vaudrait mieux s’abstenir de tout commentaire mais il n’y a pas de repentir possible sur cette toile qu’on appelle Internet.
J’aime beaucoup cette histoire par fragments, comme un haïku, ou un simple coucou…
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Je corrige: je n’avais vu que les quelques mots sous l’image et découvre le texte en entier.(Le coucou est très étourdi.) Il y a des jours où il vaudrait mieux s’abstenir de tout commentaire mais il n’y a pas de repentir possible sur cette toile qu’on appelle Internet.
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🙂 A vrai dire, je n’ai jamais bien compris comment ça se présente dans le lecteur wordpress… J’espère que le reste du texte vous a quand même plu !
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Oui, beaucoup, même si je l’ai trouvé moins drôle, plus mélancolique que d’autres que j’ai pu lire l’an passé.
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