Monsieur Fils est une sérigraphie à partir d’un collage de coupures du quotidien Le Monde. Ce Totem (2m x 1m) est un poème narratif, proche du cadavre exquis, en deux colonnes qui se lisent l’une après l’autre. Les coupures n’ont pas été modifiées : elles sont toutes à la taille originale des titres de niveau 1 du journal. Les effets de transparence du papier journal ont été préservés. Les coupures ont été sérigraphiées en bleu et leur ombre sur la vitre du scanner accentuées en jaune fluo : couleurs qui évoquent la trousse de l’écolier, en écho au propos sur le passage à l’âge d’homme. Réalisées en 5 exemplaires sur les tables de l’Atelier Deux-Mille à Toulouse.

Très belle idée 🙂 Sur tissu, vous y avez pensé ?
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Pourquoi pas, je n’y avais pas pensé. Au début, je voulais du papier journal vierge, mais il se vent en rouleau, à la tonne…
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Tissu ou autre, tout s’imagine 🙂 Mais la suggestion était liée à l’idée (pour moi) que la forme, la matière parle et ajoute du sens à ce qui est écrit. Comme le papier journal, cqfd 😉
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Je suis d’accord. À défaut de papier journal, mon choix s’est porté sur du papier Canson blanc, matière associée aux travaux d’écolier comme l’encre bleu et le jaune fluo. Les dimensions du papier (2mx1m) font néanmoins sortir du domaine de l’enfance. Il est possible d’accrocher ce totem comme un kakemono japonais.
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Oui, et ces choix fonctionnent bien. En pensant au tissu, j’imaginais d’accrocher ces lés aux fenêtres d’une chambre et de rêvasser en les lisant pendant la sieste 🙂
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🙂 J’avais les grands calques qui ont servi à la sérigraphie, j’avais songé les encoller sur une fenêtre…
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Ooooooh 🙂 J’imagine déjà les jeux du calque et de la lumière ^^
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C’est une très belle idée ce collage textuel. Ça a dû vous prendre des semaines ou des mois. J’ai fait un collage une fois avec la partie gauche d’un poème de Victor et c’est moi qui modestement finit la partie droite. Votre travail on pourrait l’intituler : les tables de la loi oulipiennes.
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Merci Alex Tran, vous avez raison, cela représente plusieurs semaines de composition.
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C’est très beau !
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Merci !
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Me voilà toute ébaubie devant ce travail extraordinaire !
Si j’ai bien compris, le support papier est d’un seul tenant, c’est bien ça ?!
Cinq exemplaires, dites-vous ? Qui sont les heureux élus ?!
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Oui, c’est un rouleau de papier Canson. J’ai un ami qui en a un, l’atelier en a gardé un, deux ont été abîmés par des accrochages, et il m’en reste un, que j’ai (mal) pris en photo ce matin pour vous le montrer.
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Merci de votre aimable attention. Je prendrai davantage de temps pour savourer ce poème gasserien…
Je viens de consulter votre page « Amis & Contact »… elle est très concise, dites-donc !
J’ai découvert Lucien Suel grâce à vous… Il me plaît grandement.
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C’est que je débute en blogage, mais je vais peu à peu compléter la liste.
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Beau travail ! Belle cohérence !
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Merci Laurence !
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Bien le bonjour,
le concept est très intéressant ! Si vous me permettez de vous transmettre mes premières pensées en observant les photos , j’y voyais, concernant le support, une sorte de papyrus avec rouleau (style Thora).
Content d’avoir croisé le chemin de votre blog, bon vent à lui…
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Je vous remercie pour cette remarque. Le mot rouleau (papyrus ou parchemin) dans l’histoire de la chose écrite, est particulièrement bien choisi. Je reprendrais aussi le terme volumen, qui désigne exactement la chose enroulée. Merci de votre passage et de vos encouragements.
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Je viens relire, le texte est vraiment fascinant, sans parler de la matérialité de l’oeuvre.
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Merci, c’est un travail auquel je tiens et je reçois votre compliment avec d’autant plus de joie que je sais votre attention experte.
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